' RHIN et DANUBE ' - Anciens de la Première Armée Française du Département de l' Yonne

Préfecture de l' Yonne n° 3549

Ferry

 

Le Groupe FERRY

Le lendemain de la libération de SENS (Yonne), trois unités F.F.I. apparaissent, regroupant plusieurs centaines d'hommes directement issus des maquis ou de la clandestinité.

Le groupe F.T.P. a l'effectif le plus important; il est installé dans le bâtiment cental de la caserne Gémeau. Devenu le 2ème bataillon du 4ème régiment d' infanterie, il quittera Sens tardivement et sera affecté à la surveillance de la frontière Suisse.

Le groupe KLEBER s'est établi au relais Fleuri (place de la demi-lune). Kléber grâce à sa liaison radio accueillera les Américains en haut du Chemin Neuf. Lui et ses hommes rejoignent le 1er Régiment des Volontaires de l' Yonne. Le 6 Décembre, au combat dans les Vosges , Kléber sera tué ainsi que plusieurs de ses hommes.

Le Groupe FERRY , et c'est ce groupe que Jean PERETTI (actuellement président de la section de Sens) va essayer d' évoquer par l'histoire de ces 200 hommes ralliés à Jean FERRY (Professeur au Lycée Mallarmé à SENS) après la libération de la Ville. (notre photo)

Le 22 Août 1944, toute la structure mise en place par FERRY pendant des mois apparaît, et tout est prêt pour recevoir les garçons qui se présentent et signent un engagement pour la durée de la guerre.

Après entraînement et réception de matériel et armement britannique, le 2 Novembre nous quittons SENS pour arriver à Gendrey dans le Jura pour être incorporé dans le bataillon 'BAYARD'. Le bataillon Bayard qui s'est autoproclamé 3ème bataillon de choc arrive le 28 Novembre dans la région de Masevaux, Thann. La 4ème compagnie de ce bataillon, c'est Ferry et ses hommes. Après de nombreux combats dans les Vosges, le 6 Décembre 1944 les hommes du 1er choc sont relevé par les Tirailleurs Marocains.

Puis c'est Colmar, le 2 Avril 1945 c'est le départ pour l' Allemagne, Niederbetschdorf. Le 8 Avril : PFORZHEIM, Reutlingen , Sigmaringen, et la campagne d' Allemagne se termina à Dalaas, un petit village autrichien dans l' Arlberg. 400 kilomètres ont été parcouru en 38 jours.

Au cours de cette campagne, 36 hommes ont été tués et 134 blessés au total pour le bataillon de choc.

Quant à la compagnie Ferry, sur les quatre-vingt volontaires du Sénonais, douze furent tués et trente trois blessés.



A partir du 10 Septembre 1944 commencent les combats pour la libération de Dijon, puis de La Chapelle de Ronchamp, Servance, le Haut du Tau, Belfort, Massevaux. Les hommes du 1er choc sont exténués et beaucoup manquent à 1' appel.
Le Bataillon Bayard qui s'est auto proclamé 3ème Bataillon de Choc, arrive le 28 Novembre en fin d' après midi au pied de la route Joffre qui, par le col du Hundsruck, joint Massevaux à Thann dans la vallée de la Thur. La 4ème Compagnie de ce bataillon , c'est Ferry et ses hommes . La veille le 2ème Choc (Janson de Sailly) avait libéré Massevaux au prix de lourdes pertes. Le 29 au matin la Compagnie patrouille dans la ville et fait quelques prisonniers . Bourbach-le-Haut est atteint en fin de journée sans combat.


Le 30 par un matin froid et humide la Compagnie Ferry progresse à la gauche de la route Joffre. La section Delhoste trouve la ferme de la Boutique abandonnée par les Allemands, mais à peine arrivée de violents tirs d'armes automatiques s' abattent sur les bâtiments et les alentours. Delhoste s' organise immédiatement, met ses hommes à l' abri et prépare la défense de la ferme. Les Allemands tiennent la ligne de crête au nord de la ferme et du chemin dans lequel deux autres sections sont engagées. Ordre est donné de le quitter et de monter occuper cette crête. Progressant de rochers en rochers elles arrivent au contact. Là, elles sont arrêtées car au moindre essai de monter plus avant les tirs ennemis les stoppent.


Sans ordre particulier , les hommes isolément tirent et lancent des grenades sans effet. Le temps passe, l' après-midi est arrivé, quand surgissent d'un petit bois sur la droite et abordant le haut de la crête, avec une rapidité qui surprend, trois hommes arme au poing courent et tirent. Jean Ferry à cet instant est à côté de ses hommes et donne l'assaut. Les trois hommes qui avaient surgi de la droite laissent l'action se terminer et s'en vont l'arme à la bretelle. Ils appartiennent au 1er Choc. La crête atteinte, un seul Allemand sort d'un trou, les autres ont décroché. Victoire dérisoire. Au cours de ce premier combat trois hommes de la Compagnie sont tués, et plusieurs blessés.


Sur la crête la nuit tombe les hommes sont installés le long d' un muret de pierres sèches, ou dans les trous creusés à la hâte par les Allemands. Un tour de garde est pris, les autres s' allongent et somnolent malgré le froid. Il gèle, un peu de nourriture est distribuée. Dans la nuit les Allemands se lancent des appels, quelques prénoms sont entendus; ils essaient sans doute de se regrouper. Ils n'ont apparemment subi aucune perte dans le secteur.


1er Décembre : le jour se lève. Le bruit des combats se rapproche ou s'éloigne depuis la veille. La Compagnie quitte la position et prend l

 la route Joffre qui monte au col. Au Hundsruck, tandis qu 'une unité nord-africaine attaque le piton de droite,
la Compagnie s'engage à gauche dans un sentier forestier , immédiatement après le chalet du Club Alpin éventré par les
combats. Après plusieurs centaines de mètres, l'ordre est donné de monter la forte pente à gauche, avec comme objectif, un
piton invisible du chemin tant la densité des sapins est grande. Les premiers obus de mortier éclatent autour des hommes.La
progression est lente, les tirs ennemis sont de plus en plus précis. Sous les sapins la nuit tombe vite. La fatigue et la faim se
font sentir. 

Au matin du 2 Décembre , la progression vers le sommet reprend lente et difficile. Des tireurs isolés harcèlent les hommes, ils sont invisibles, il en est qui sont embusqués dans les sapins. Les hommes de Ferry progressent lentement tirant sur tout ce qui bouge ou croient voir bouger. La forêt est moins dense et le ciel semble plus clair; dans le lointain la vallée de la Thur apparaît avec les premières maisons de Bitschwiller-les-Thann,l' objectif n'est plus très loin mais encore plus haut. Jean Ferry est là près des hommes, il réunit deux groupes de combat et avec eux se lance à l' assaut du piton. Il est foudroyé d'une balle au cou qui tranche la jugulaire de son casque.
La relève arrive et de nuit les hommes ramènent avec eux jusqu'au col leurs morts et leurs blessés.


Le 6 Décembre 1944 les hommes du 1er choc sont relevés par des Tirailleurs Marocains. Ils sont descendus dans la vallée épuisés moralement et physiquement. La 1ère Compagnie du 1er Choc ne compte plus que vingt hommes aptes au combat. Le moral n'est plus là et ils ne sont pas les seuls, de Lattre l' a constaté et a envoyé une lettre à de Gaulle :
D'un bout à l'autre de la hiérarchie et particulièrement chez les officiers, même de haut grade, l ' impression générale est que la nation les ignore et les abandonne. Certains vont même jusqu'à imaginer que l'armée régulière venue d' outre-mer est sacrifiée de façon délibérée.
Le 1er Bataillon de Choc et le Bataillon Bayard sont au repos dans la région de Froideconche. La Cie Ferry vit dans la paille de maisons à demi détruites et abandonnées.
Quelques jours de permission sont accordés. Puis la Bataillon Bayard (auto proclamé 3ème Choc) se reconstitué à Morvilllard à côté de Delle.

Le 1" Choc absorbera donc le Bataillon Bayard. L'incorporation se fait l'après-midi
du 20 décembre. Dans la nuit les deux tiers du renfort ont disparu ; ils ont dû rentrer à la
maison et jamais bien sûr, ils ne seront retrouvés, ni poursuivis ; ce qui n'améliore pas aux yeux
des anciens d'Algérie ou de Corse, l'image de la France libérée.

Cependant la Compagnie Ferry se reconstitue sous les ordres du Lieutenant Delhoste. Il y eut dans une salle de cinéma de Delle une réunion mémorable. En présence d'officiers du 1er Choc et avec Delhoste les hommes resserent les rangs et la quasi-totalité est volontaire pour le 1er Choc.

Ils étaient 200 à Sens, 135 pourront quitter Sens avec Jean Ferry. Au cours des combats des Vosges cinq seront tués et une dizaine seront blessés. Le 20 décembre à Delle, ils ne seront plus qu'une centaine, car une quinzaine d' hommes ne reparaîtrons plus.

Après l'incorporation au 1er Choc quatre-vingt types environ rejoindront la 1ère Compagnie, les vingt autres seront répartis dans d'autres compagnies ou service de la Brigade de Choc; qui comprenait outre le 1er Choc :

- Le Régiment de Chasseurs Parachutistes ( décimés lors de la prise du bourg de Jebsheim).

- Les Commandos de France (qui ont subi à peu près le même sort lors de la prise de Durrenenzen).

-Les commandos d' Afrique.

- Le 2ème Bataillon de choc ( Janson de Sailly).

- Le commando de Cluny.

Intimidés et inquiets, les quatre-vingts sont reçus fraîchement par les anciens. Leur réputation est loin d'être bonne, décrassages et exercices dans la neige les aident à comprendre. La reprise en main est sévère: ils s' aperçoivent trés vite qu' ils ne sont pas arrivés dans une unité comme les autres.

Ils reçoivent chacun une mitraillette, un paquetage américain  et des badges "1er Bataillon de Choc" à coudre sur le haut de la manche droite des vêtements. Dans les nouveaux groupes de combat les Anciens encadrent les Bleus qu'ils sont.

L' offensive dans les Ardennes se déclenche. Le 18 Janvier, le Bataillon reconstitué est mis en alerte; il est désigné pour participer à la défense de Strasbourg.

Départ le 21 Janvier 1945 à 11 heures. Deux jours sont nécessaires pour atteindre Cronenbourg dans la banlieue nord-est de Strasbourg. Il faut d' abord contourner les Vosges pour atteindre Molsheim, but de la première étape. La tempête de neige fait rage tout au long de la route jalonnée de villages eventrés, incendiés. Le thermomètre est au dessous de -20°. Sous les bâches mal jointes des camions, le froid est atroce pour les passagers contraints à l'immobilité. Au col de Saales , les dodges et les G.M.C. avancent avec peine dans la neige épaisse. Les chauffeurs nord-africains sont morts de fatigue encore plus que de froid. Ils conduisent comme dans un état second, hallucinés et 'à la cravache'. A minuit, l' usine Bugatti de Molsheim offre son abri. Les bâtiments abandonnés, pillés, sont ouverts à tous les vents, plusieurs centimètres d'eau couvrent le sol. Les hommes pour s' allonger au sec renversent les armoires métalliques des vestiaires.  

Une seconde nuit de déplacement amène le Bataillon de Choc à Cronenbourg le 23 janvier , vers 8 heures du matin.


25 janvier 1 h. 30 : attaque allemande sur le front nord de Strasbourg. Les premiers éléments sont stoppés par les tirailleurs algériens et une unité blindée de la 2ème D.B.


29 janvier : le Bataillon reçoit l'ordre de départ pour Jebsheim village situé au nord de Colmar

Le 30 janvier (1945) à 8 h. 30 les hommes frigorifiés (-20°) se regroupent ô l'entrée du village. Des cadavres de soldats américains n'ont pas été enlevés. Ils sont épars dans les champs des deux côtés de la route. Le débouché de l'attaque est fixé à 8 h. 45 avec mission pour le Bataillon d'atteindre en fin de journée le canal du Rhône au Rhin. Le chemin a parcourir est un glacis recouvert de 40 centimètres de neige vierge, ce qui rend la progression difficile. Les 600 premiers mètres sont parcourus assez rapidement. Alors que les hommes se trouvent à 150 mètres environ des lisières ouest du bois de la Hardt, le tir de l'artillerie allemande se déclenche accompagné de tir très ajusté de mortiers et de mitrailleuses. Plusieurs chars sont immobilisés et prennent feu. La lère et la 2ème Compagnie sont clouées au sol. Vers 15 heures il ressort nettement de la situation que le canal ne pourra pas être atteint. A 17 heures l'ordre de repli est donné.
Pertes subies par le Bataillon :
tués : 32 (dont 6 officiers) blessés : 100 (dont 10 officiers) pieds gelés : 40
Pertes infligées à l'ennemi : néant
prisonniers : 15 hommes (il s'agit d'éléments de couverture épars ramassés sur le glacis)
A la lère Compagnie, (où sont les hommes de Ferry) 13 sont tués et 31 sont blessés

Le 31 janvier à l'appel avant le départ à pied pour Durrenentzen, la 1ère

section de la 1ère compagnie ne pourra mettre en ligne que onze hommes aptes au combat. Les Commandos de France après avoir subi une violente contre-attaque, ne tiennent plus que les dernières maisons du village. Il est décidé qu'ils les évacueront et qu'après une intense préparation d'artillerie de 0 h. 25 à 0 h. 35 le Bataillon de Choc attaquera. Les hommes se sont confectionnés des équipements blancs au moyen de nappes, de draps, de torchons trouvés dans les villages précédents ; certains ont même pu barbouiller leur imperméable kaki de peinture blanche. Ce qui était cocasse et triste à la fois par comparaison avec les vêtements blancs que possédaient les chasseurs de montagnes autrichiens qu'ils avaient en face d'eux.
Dans le nuit la température s'est élevée brusquement, la neige fond, la terre apparait et, à l'aube la route offrira le curieux spectacle d'une colonne montante mi-brune, mi-blanche croisant la colonne descendante des Commandos. Cette foisc'est la 4ème Compagnie qui est en tête ; la 1ère Cie  est en réserve. Les premières maisons sont reprises ; le village est en feu, les morts jonchent le sol : Commandos et Allemands. Fin de l'attaque à 10 heures du matin le 1er février ; elle se solde par 138 prisonniers, 58 tués à l'ennemi, tandis que les Chocs auront perdu 6 tués et 25 blessés.
Et puis c'est la ruée sur Colmar. Les Allemands ont quitté l'Alsace en faisant sauter le pont du Rhin derrière eux. L'Alsace est libérée. Le Batailon défile à Colmar le blouson enlevé, les manches de chemise retroussées.

Un mois de repos se partageant entre Colmar et Soulzmatt leur est accordé. Du 27 février au 27 mars 1945 plusieurs d'entre eux sont désignées pour suivre les cours de l'Ecole des Cadres del Rouffach, tandis que les autres du Choc font aux élèves des démonstrations de combats de rue, de combats rapprochés, de corps à corps. Les bleus de Sens sont presque devenus de vrais anciens. C'est pendant cette période de répit que le Général de Tassigny mènera l'opération dite de l'amalgame
Le Bataillon de Choc arrive à Niederbetschdorf le 27 mars au soir (c'est un village situé aux environs de Haguenau)

Le lundi 2 avril à 12 heures l'ordre de départ est donné ; vers 15 heures le convoi passe la frontière allemande à Wissembourg et au moment où les hommes s'aperçoivent qu'ils viennent de dépasser la ligne Siegfried ils vivent un moment d'exaltation intense. La campagne d'Allemagne commence A 16 heures le Capitaine Lefort commandant le Bataillon reconnait, les bords du Rhin où doit avoir lieu le franchissement et constate que le pont du Génie est loin d'être achevé et que le travail s'y effectue avec lenteur. Les abords du fleuve, sur les deux rives, sont peugarnis et nulle artillerie ne se fait voir ou entendre ; dans le ciel, aucun avion. Tout est étrangement calme.
Les compagnies arrivent successivement à Germersheim et sont acheminées à pied aux bords du Rhin qu'elles franchissent entre 23 h. 30 et 2 h. du matin sur des portières. Le passage du Rhin s'accomplit sans encombre assez lentement sous les torrents de lumière que déversent sur le fleuve d'immenses projecteurs abandonnés par les Allemands.


Mercredi 4 avril : départ 3 heures du matin. La lèrc Compagnie est en pointe. Progression de 7 km. dans la forêt de la Hardt.
- 5 heures : liaison avec les chars légers. Accrochage dans la foret : fait 11 prisonniers.
- 7 h. 45 : débouché sur la rotonde de Karlsruhe. Les chars sont stoppés. La Cie s'infiltre et passe la muraille anti-char. Combats de rue de part et d'autre de la place Adolf Hitler.
- 10 heures : nouvelle liaison avec les chars. Nettoyage de petits ilôts de résistance.
-12 h. 30 nouvelle progression. Nettoyage du sud de la ville et du quartier de la gare, et installation défensive dans le quartier.
Bilan : pour la Compagnie : 1 tué et 9 blessés. Pertes infligées à l'ennemi: 16 tués ; 130 prisonniers.


Dimanche 8 avril : 1 heure réveil, 2 heures départ à pied, 5 heures 30, arrivée au cimetière de Pforzheim. Le Bataillon se déploie ; la Compagnie fonce sur son objectif.
Pforzheim, la cité des orfèvres, une ville ruinée, un gigantesque tas de gravats brûlé au phosphore recouvrant des milliers de cadavres, des tireurs isolés partout surgissant d'un trou, d'une porte et disparaissant à nouveau; des îlots de résistance enlevés de vive force; et des tireurs surgissant à nouveau. Le Bataillon a conquis Pforzheim.
Pertes pour la Compagnie : 1 tué - 7 blessés.
 Les tirailleurs prennent la relève.


Le 9 avril , le sens de la marche a changé de direction. De l'est la progression s'est infléchie vers le sud où la Forêt-Noire trace une barre sombre à l'horizon. Les Chocs font sauter le verrou et ouvrent la route en direction de Freudenstadt pour couper en deux la lère armée allemande.
A partir du 19 avril nouvelle direction à l'est avec comme point de mire Ulm et le Danube. C'est une course effrénée, à cinq ou six hommes agrippés sur chaque char. Des barricades, des abattis arrêtent les chars ; canonnade, mitraillage, déploiement des hommes qui ont sauté des chars, attaque. Puis déblaiement de la route effectué par les prisonniers à moins qu'ils n'aient disparus dans la nature. Et c'est le même scénario quelques kilomètres plus loin


Samedi 21 avril : Reutlingen.


Jeudi 27 avril : Sigmaringen, les Chocs n'y ont pas trouvé Pétain.


Et la campagne d'Allemagne se termine à Dalaas, un petit village autrichien dans l' Arlberg. 400 kilomètres environ ont été parcourus en 38 jours. Au cours de cette campagne, 36 hommes ont été tués et 134 ont été blessés. Au total pour le 1er Bataillon de Choc, depuis la Corse jusqu'à l' Autriche , 205 hommes ont laissé leur vie et 435 ont été blessés, et 42 sont porté disparu.

Quant à la Compagnie Ferry, sur les quatre-vingt volontaires du Sénonais douze furent tués et trente-trois blessés.

Capitaine Jean FERRY Col du Hundsruck le 2/12/1944
Sergent André MEON Jebsheim le 30 Janvier 1945
Caporal Albert MONNERET La Boutique le 30 Novembre 1944
Caporal Gaston BERNARD La Boutique le 30 Novembre 1944
Chasseur Jean BISSON Jebsheim le 30 Janvier 1945
Chasseur Jacques BOURLIER Jebsheim le 30 Janvier 1945
Chasseur André BRULE Col du Hundsruck le 2 Décembre 44
Chasseur Roland DELAMOUR Jebsheim le 30 Janvier 1945
Chasseur Robert FOUGEREUX La Boutique le 30 Novembre 1944
Chasseur Jacques HERTEMANN Jebsheim le 30 Janvier 1945
Chasseur Jean-Paul LAURENTI Jebsheim le 30 Janvier 1945
Chasseur Emile MONTOYA Karlsruhe (D) le 4 Avril 1945



 
 



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